Anne MARKYSE

Le ciel était noir d’étourneaux

Le ciel était noir d'étourneaux, Le vent d'automne caressait tes cheveux Tu m'as regardé, tu m'as souri
Le ciel t'a emportée

Le ciel était noir d’étourneaux,
Le vent d’automne caressait tes cheveux
Tu m’as regardé, tu m’as souri,
Peut-être que tu m’as embrassé
J’étais serein, j’étais heureux
J’étais fou, tu étais folle…
Ce soir-là, tout avait la lenteur des grands soirs éternels
Tout avait l’insouciance
Des lendemains à deux…
Le soleil d’automne jouait dans tes cheveux
Tu étais belle, tu étais mienne,
J’étais naïf, je le croyais
Le ciel était noir d’étourneaux
J’pouvais pas savoir…
J’pouvais pas deviner
Qu’t’allais t’envoler avec eux
J’étais serein, j’étais heureux
J’étais fou, tu étais folle
J’aurais dû savoir, j’aurais dû deviner
Qu’le vent d’automne allait t’emporter avec lui
Tu m’as regardé, tu m’as souri
Peut-être que tu m’as embrassé
Mais tes lèvres étaient froides et ton regard vide
Le ciel était noir d’étourneaux
J’aurais dû savoir, j’aurais dû empêcher
Qu’leur vol noir ne t’enlève à jamais…
Ton corps si léger pesait soudain si lourd…

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