Anne MARKYSE

Le clair d’étoiles

Si à l’aube, tu étais resté là, Je t’aurais dit combien je t’aime Nous aurions rêvé tous les deu
Coucher de soleil sous la pluie, Batz-sur-mer

Si à l’aube, tu étais resté là,
Je t’aurais dit combien je t’aime
Nous aurions rêvé tous les deux,
Je t’aurais promis des merveilles
Tu m’aurais dit comme je suis belle
Et moi, et moi j’y aurais cru

Si au milieu du jour, tu t’étais attardé,
Tous les deux nous aurions flâné,
Sur les chemins égarés de notre éternité
Tu m’aurais dit combien tu m’aimes
J’en aurais rougi de plaisir,
Tu l’aurais vu comme un désir

Si au soir, tu n’étais pas parti,
Peut-être qu’alors, dans un murmure assoupi,
J’aurais inventé des mots doux,
Tu en aurais rougi de plaisir,
Me répondant comme en écho,
Par quelques notes de piano

Si à la nuit, tu étais revenu,
Alors ensemble nous aurions offert
Nos voeux au vent du soir
Tu sais, celui qui adoucit les songes
Et, sous le clair d’étoiles,
Nous nous serions aimés…

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