Il a tenu face à l’orage,
Mon bel arbre dans le vent,
N’a pas tremblé, n’a pas frémi,
Il a tenu face à l’orage
Seul, debout, comme un défi à la raison
Elle est venue se joindre à nous,
Sécher nos larmes et nos peines,
Après la tempête et ses ravages,
Elle est venue se joindre à nous
Seule, debout, comme un défi à la raison
Elle n’a rien dit, elle a souri,
à peine l’avions-nous reconnue,
Quand elle nous a serrés sur son cœur,
Elle n’a rien dit, elle a souri
Seule, debout, comme un défi à la raison
Et nous sommes restés là,
Sans trop savoir l’accueillir
Nous avions peur de la flétrir
Et nous sommes restés là,
Seuls, debout, comme un défi à la raison
Nous qui l’avions si souvent piétinée
Et si souvent meurtrie
Sous la semelle de nos souliers
Nous ne savions plus comment oser vivre
Ensemble, debout, ivres d’elle…
… la liberté…